Carte (incomplète) des personnes mortes en Belgique suite à l'intervention de la police (1998 - 2023)

carte de la Belgique


Mounir (2021-07-30)
Jacques (2003-05-08)
Mohammed (2018-01-29)
Abbedou Ilyes (2021-01-19)
Abderrahmane Ridha Kadri (2020-07-19)
Abouda Sourour (2023-01-12)
Adam Hervé (2018-06-10)
Adamu Semira (1998-09-22)
Aerts Pieter (2019-07-09)
Ardiçlar Ceylan (2006-06-17)
Bachelart Simon (2016-07-16)
Bangoura Lamine (2018-05-07)
Barrie Ibrahima (2021-01-09)
Ben Kassou Mehdi (2000-11-19)
Benladghem Hakim (2013-03-26)
Berkane Mohamed Amine (2021-12-13)
Bouda Mehdi (2019-08-20)
Charrot Adil (2020-04-10)
Cheffou Karim (2002-01-23)
Chikri Hassan (2004-03-20)
Chovanec Jozef (2018-02-23)
D’Atria Domenico (2023-08-18)
El Bakkali Sabrina (2017-05-09)
F. Eric (2020-02-05)
Goeyvaerts Bruno (2022-06-02)
Haddaji Imad (2023-03-23)
Holzkenner Samuel (2017-05-14)
Jacob Jonathan (2010-01-06)
Jamili Archich Soulaïmane (2014-02-21)
Kanda Dieumerci (2015-02-07)
Kaya Cemil (2015-01-07)
Leonardi Jacky Fabrizio (2023-04-03)
Meurant Dany (2023-10-21)
Monga Fololo (2001-02-15)
Moussa Fahan (2018-04-22)
Pietquin Logan (2019-06-07)
Saoudi Mohamed (2009-04-19)
Shawri Mawda (2018-05-18)
Tariki Youssef (2014-09-15)
Toumi Ouassim (2017-05-09)
Touré Michel (2023-03-21)
Tshitenda Isaac (2023-05-13)
V. Yannick (2022-09-28)
V.B. Marijn (2020-01-31)
Vanderroost Loïc (2023-02-28)
X (2022-03-12)
X (2019-08-03)
X (2019-08-26)
X (2011-02-10)
X (2019-03-10)
X (2023-05-08)
X (2019-02-12)
X (2020-10-27)
X (2023-09-20)

Cette carte répertorie les personnes mortes en Belgique au cours ou à la suite d’une opération policière (interpellation, arrestation, course-poursuite, etc.), selon les zones de police impliquées. Il s’agit ici des conséquences de cet acte, à savoir le décès brutal d’une personne qui ne serait pas morte s’il n’y avait pas eu d’intervention policière.

Une zone de police est placée sous la supervision d’un Chef de Corps. Ce dernier travaille sous l’autorité du Bourgmestre dans le cas d’une zone mono-communale ou sous l’autorité d’un collège de police dans le cas d’une zone pluri-communales.

Nous sommes remontés à Semira Adamu, la première victime dont la mort (en 1998) a été filmée en Belgique, et dont le retentissement médiatique a entraîné la démission du ministre de l’Intérieur, Louis Tobback, et un changement législatif avec l’interdiction de l’utilisation de la « technique du coussin » lors des expulsions. Malheureusement, avant elle, de nombreuses personnes sont également décédées à la suite de violences policières1. Cette liste a été établie en mai 2023, et si elle tend à être exhaustive, elle ne l’est certainement pas : « souvent les difficultés d’accès à la justice, à la possibilité de se constituer partie civile, la précarité et la peur des représailles empêchent que soient élucidées les conditions de la surmortalité des personnes non blanche en Belgique par l’intermédiaire de procès publics, particulièrement lorsqu’elles sont sans-papiers2 ». De plus, les données concernant la Flandre sont probablement incomplètes. Face à ces manques, nous prions les familles de victimes qui n’y trouveraient pas leur proche de bien vouloir nous excuser.

(L’élaboration de cette liste s’est appuyée sur un dépouillement de coupures de presse, un travail de terrain et les recoupements des recensements d’ObsPol, de Bruxelles Panthères, de Getting the Voice Out et de Cécile Guypen. Ce travail de cartographie mené par Théodora Jacobs et Maud Girault s’inspire de celui de Boabab Van de Teranga qui a travaillé sur la zone de Bruxelles capitale.)

 
Ligue des Droits Humains
Liga voor Mensenrechten